HAMILTON FINLAY Ian
(Nassau, Bahamas 1925 - Edimburgo 2006)
The Olsen Excerpts (…). Photographs by Diane Tammes
Luogo: Göttingen
Editore: Verlag Udo Breger
Stampatore: Gerhard Münch - Göttingen
Anno: 1971
Legatura: brossura
Dimensioni: 15,5x15,5 cm
Pagine: pp. 20 n.n.
Descrizione: prima e quarta di copertina illustrate con due immagini fotografiche in bianco e nero. Libro d'artista costituito da 9 immagini fotografiche di imbarcazioni in bianco e nero accompagnate da testi fotocopiati da un almanacco nautico. Prima edizione.
Bibliografia: Anne Moeglin Delcroix, «Esthétique du livre d’artiste», Paris, Le mot et le reste / Bibliothèque Nationale de France, 2011: pp. 71, 428
Prezzo: € 250ORDINA / ORDER
Nota al frontespizio: "Acknowledgments are due to E.T.W. Dennis & Sons Ltd., publishers of Olsen's Fisherman's Nautical Almanack, and to the Department of Trade and Industry".

“Dans «The Olsen Excerpts» [Hamilton Finlay] confronte à de nouvelles photographies de bateaux, tous immatriculés KY [i. e. Kirkaldy], des extraits de l’almanach nautique «Olsen’s Fisherman’s Nautical Almanack», dans lequel le nom des différents ports précède la liste des noms de bateaux qui y sont attachés, comme le titre d’un poème précède son texte, ici abstrait en apparence, alors qu’en réalité il révèle l’origine géographique des embarcations. Comme le bâteaux appartiennent à un port, les signes doivent selon Finlay retrouver leur amarrage dans les choses qui les ancrent au réel et qu’en retour ils éclairent. Il en va donc des signes comme des inscriptions énigmatiques de lettres et de chiffres peintes sur les coques: à qui sait les décrypter, ils représentent la réalité du monde et racontent quelque chose de la vie. À la différence des livres précédents, ce n’est pas la progression discursive de la séquence des pages qui fait sens mais la collection de données, dont le modèle est ici emprunté a l’annuaire. C’est que la nomenclature, l’inventaire, l’énumération sont, à travers l’dentification du nom propre, une introduction à la connaissance des choses mêmes.” (Moeglin Delcroix)