ACCONCI Vito (Hannibal)
(The Bronx, New York 1940)
Pulse (for my mother) (pour sa mere)
Luogo: Paris
Editore: Multiplicata - Sonnabend Press
Stampatore: N. D.
Anno: 1973
Legatura: brossura
Dimensioni: 21x13,5 cm
Pagine: pp. [22]
Descrizione: libro d’artista illustrato con 10 piccoli ritratti fotografici in bianco e nero della madre di Acconci e una serie di frasi in lingua inglese trascritte in forma calligrafica dall’artista e altre dattiloscritte in lingua francese. Tiratura di 500 esemplari
Bibliografia: Lailach 2005: pag. 86; Moeglin Delcroix 2011: pp. 327 (con illustrazione, 328 e 423
Prezzo: € 700ORDINA / ORDER
"Vito Acconci propose dans «Pulse (for my My Mother) (pour sa mère)», 1973, un livre plus émouvant que le précédent dans sa simplicité. «Pulse», en anglais, désigne le pouls, mais aussi le battement du coeur. Sur chaque double page, on a une petite photographie différente du visage souriant de la mère de l’artiste, entourée de trois phrases, sous deux formes, la plus subjective et la plus distanciée: manuscrites et en anglais, elles rayonnement librement autour du portrait et transcrivent, en style direct, les paroles mêmes de l’artiste à sa mère; imprimées en pavé dans le coin supérieur droit, et traduites en français, les mêmes phrases sont reprises en style indirect, qu’introduit le verbe «dire» au passé pour les deux premières, puis au présent pour la troisième, de sorte qu’est rendu perceptible l’avant et l’après de l’agonie, ce que l’artiste pensait ou disait à sa mère sur son lit de mort et ce dont, après sa mort, il se souvient lui avoir dit et lui dit encore muette ment dans sa douleur. (…) Le livre assume une double fonction de commémoration et d’exorcisme. Du moins l’a-t-on longtemps cru, avant que son éditeur, Michel Durand-Dessert, ne nous détrompe: celui-ci ayant proposé à Acconci de faire un livre pour Multiplicata, Acconci tira de sa poche des photomatons de sa mère, alors bien vivante et à laquelle il était très attaché, au point de porter toujours ces photos sur le coeur. Il en fit une fiction pour conjurer l’inevitable.” (Moeglin Delcroix)