DONVILLE G.
[Liane Laurè, nota anche con altri pseudonimi: Liane de Lorys, Liane Delorys, Liane de Lauris]
Les confidences de Chérubin. Orné de 16 héliogravures
Luogo: Paris
Editore: Aux Galants Passe-Temps [Jean Fort]
Stampatore: senza indicazione dello stampatore
Anno: 1939
Legatura: brossura
Dimensioni: 25x16,4 cm.
Pagine: pp. 229 (7)
Descrizione: 16 tavole in bianco e nero f.t. improntate a un raffinato erotismo con scene di spanking, feticismo dei piedi, lesbismo ecc., di Herric (Chéri-Louis-Marie-Aimé Haumé detto Chéri Hérouard, Rocroi 1881 – Paris 1961). Tiratura unica di 2225 esemplari numerati per i sottoscrittori. Esemplare intonso, in ottimo stato conservazione. Prima edizione.
Bibliografia: N. D.
Prezzo: € 120ORDINA / ORDER
Difficile individuare chi si cela dietro lo pseudonimo di "G. Donville", probabilmente la stessa persona che negli anni Trenta era nota col «nom de plume» di "Liane Lauré" e relativi pseudonimi (Liane Delorys, Liane de Lorys, Liane de Lauris, Lucette de Chatay...). E' noto invece l'illustratore, Chéri-Louis-Marie-Aimé Haumé (Chéry Edouard), collaboratore di varie riviste in voga («La Vie Parisienne», «Fantasio» ecc.) che firmava le sue tavole erotiche con lo pseudonimo di "Herric". Sia "G. Donville" che "Liane Lauré" e Herric hanno collaborato con Jean Fort, l'editore della celebre collana di libri erotici «Collection des Orties Blanches».
"J'aurais bien été étonné si, en entrant dans son boudoir voici vingt minutes à peine, quelqu'un m'eût prédit que j'allais sur-le-champ, offrir à Huberte d'Orsenne le plus friand, le plus amoureux des hommages, et qu'elle accepterait dans le ravissement. [...] C'est que cette séduisante Comtesse est une des amies de Madame de Thiverny, ma jolie Maman. Elle m'a connu gamin. Elle me tutoie, comme il est juste. Je ne puis donc que lui témoigner le plus tendre respect et c'est ce que je fais... en apparence tout au moins ! Mais, quand nous nous rencontrons dans le privé, je dédaigne le baisemain, que je trouve trop cérémonieux, et j'embrasse tour à tour ses joues vermeilles à l'épiderme velouté. Cela me permet de la serrer contre moi un peu plus étroitement qu'il ne conviendrait. Elle me rend mes baisers et j'en profite pour risquer un regard indiscret dans son corsage toujours généreusement échancré où j'admire, charmé, deux blanches colombes blotties dans leur nid de dentelles. Tout se passe ainsi d'ordinaire. Mais aujourd'hui!... Ah, que je bénis le ciel de ce bruit insolite venant de la rue qui, au moment où je me disposais à l'embrasser, lui a fait tourner la tête de telle sorte que mes lèvres se sont appuyées contre son cou satiné... dans ce coin tiède au-dessus de la naissance de l'épaule ! J'y suis resté à me griser des exquis parfums qui montaient de son corps souple et m'apportaient la saveur troublante de sa chair. Elle a eu un rire de femme chatouillée: Pierre, finis, voyons... mais la façon dont elle se serrait davantage contre moi démentait ses paroles. Alors, tout en désir, j'ai cherché sa bouche. Elle ne s'est pas défendue et ses lèvres se sont entrouvertes sous les miennes comme un beau fruit mûr!... Deux minutes plus tard, après l'avoir culbutée comme une jouvencelle, j'enfouissais ma tête dans une chapelle de dentelles mousseuses et je la faisais délirer sous un autre baiser d'une parfaite inconvenance" (pp. 11-12).
"J'aurais bien été étonné si, en entrant dans son boudoir voici vingt minutes à peine, quelqu'un m'eût prédit que j'allais sur-le-champ, offrir à Huberte d'Orsenne le plus friand, le plus amoureux des hommages, et qu'elle accepterait dans le ravissement. [...] C'est que cette séduisante Comtesse est une des amies de Madame de Thiverny, ma jolie Maman. Elle m'a connu gamin. Elle me tutoie, comme il est juste. Je ne puis donc que lui témoigner le plus tendre respect et c'est ce que je fais... en apparence tout au moins ! Mais, quand nous nous rencontrons dans le privé, je dédaigne le baisemain, que je trouve trop cérémonieux, et j'embrasse tour à tour ses joues vermeilles à l'épiderme velouté. Cela me permet de la serrer contre moi un peu plus étroitement qu'il ne conviendrait. Elle me rend mes baisers et j'en profite pour risquer un regard indiscret dans son corsage toujours généreusement échancré où j'admire, charmé, deux blanches colombes blotties dans leur nid de dentelles. Tout se passe ainsi d'ordinaire. Mais aujourd'hui!... Ah, que je bénis le ciel de ce bruit insolite venant de la rue qui, au moment où je me disposais à l'embrasser, lui a fait tourner la tête de telle sorte que mes lèvres se sont appuyées contre son cou satiné... dans ce coin tiède au-dessus de la naissance de l'épaule ! J'y suis resté à me griser des exquis parfums qui montaient de son corps souple et m'apportaient la saveur troublante de sa chair. Elle a eu un rire de femme chatouillée: Pierre, finis, voyons... mais la façon dont elle se serrait davantage contre moi démentait ses paroles. Alors, tout en désir, j'ai cherché sa bouche. Elle ne s'est pas défendue et ses lèvres se sont entrouvertes sous les miennes comme un beau fruit mûr!... Deux minutes plus tard, après l'avoir culbutée comme une jouvencelle, j'enfouissais ma tête dans une chapelle de dentelles mousseuses et je la faisais délirer sous un autre baiser d'une parfaite inconvenance" (pp. 11-12).